Les structures anthropiques sont des constructions humaines qui peuvent être classées en trois catégories :

• celles qui ne sont pas principalement destinées à abriter des animaux sauvages,
• celles qui doivent être entretenues par les humains pour servir d'habitat aux espèces,
• celles qui ont été spécialement créées pour les espèces, comme les passages pour la faune, des nichoirs ou les plateformes de nidification.

Les structures anthropiques, quelques exemples

Les bâtiments de ferme

Les bâtiments de ferme traditionnelle, construits à partir de matériaux naturels, ont un intérêt très fort pour la biodiversité. Mais les bâtiments modernes ont eux aussi un potentiel intéressant. De nombreux animaux viennent se réfugier dans les bâtiments agricoles, soit pour y chercher de la chaleur au plus froid de l’hiver, soit pour faire leur nid dans le creux d’un mur ou au coin d’une poutre.

Les piquets de clôtures et perchoirs 

Les piquets de cèdre servent de sites de guet, de repos ou de parade à plusieurs espèces d’oiseaux champêtres. 
Des perchoirs de grand calibre (surpassant les arbres alentours d’au moins 1m) peuvent également être installés afin d’offrir aux oiseaux de proie des espaces pour se reposer, s’alimenter, se reproduire… 

Nichoirs artificiels

L’installation de nichoirs permet d’offrir des sites de nidification adapté, pourvu que le nichoir réponde aux exigences spécifiques des espèces visées.

Espèces associées

• La désignation de structures anthropiques à titre d’habitat essentiel, Environnement et changements climatiques Canada

Sources et références

• Lamoureux, S. et C. Dion. 2019. Guide de recommandations – Aménagements et pratiques favorisant la protection des oiseaux champêtres, 2e édition. QuébecOiseaux, Montréal, 198 pages.
• La désignation de structures anthropiques à titre d’habitat essentiel, Environnement et changements climatiques Canada
• Groupe Chiroptères du Québec. Guide pratique pour la conservation des chauves-souris en milieu agricole, 2015, 34 pages.
• SHNVSL. 2015. Guide de conservation des amphibiens, des reptiles et de leurs habitats en milieu agricole. Société d’histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent. Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec. 62 pages.

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