Autres éléments d'intérêt
Au-delà des habitats boisés, ouverts, humides, riverain et en culture retrouvés en milieu agricole, il existe de nombreux éléments sur une ferme, qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique, qui sont des abris, des refuges et des sites de reproduction pour de nombreuses espèces. On peut citer :
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Zones boueuses
Autrefois abondante, la boue a mauvaise réputation et disparaît au profit de surfaces asphaltés. Pourtant, pour construire leur nid, les hirondelles utilisent de la boue. Des milliers de boulettes de boue agglomérées sont nécessaire à la création du nid !
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Sol à nu ou sableux, amas de sable
Certaines espèces d’abeilles nichent au sol dans les sols sableux, c’est le cas de l’abeille solitaire. Sol à nu et amas de sable lui seront propice.
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Tas de débris ligneux et de roches
La présence de troncs d’arbres, de branches ou de pierres au sol favorise la migration des reptiles et des amphibiens en créant des abris où grenouilles, salamandres, couleuvres, pourront se reposer, s’hydrater et s’alimenter.
Le bois mort, est aussi propice à certaines espèces pollinisatrices. En effet, les abeilles charpentière creusent le bois mort pour y nicher. La présence de débris ligneux (bois mort, de chicots ou de tas de broussailles) à proximité des zones cultivée constitue un élément favorable aux pollinisateurs. De plus, les buissons sont des sites d’hivernage pour certains papillons.
Espèces associées
Ressources utiles
Sources et références
- Lamoureux, S. et C. Dion. 2016. Guide de recommandations – Aménagements et pratiques favorisant la protection des oiseaux champêtres. Regroupement QuébecOiseaux, Montréal, 198 pages.
- Lévesque, J., et A. St-Laurent Samuel, 2016. Pollinisateurs en milieu agricole: outil d’aide à la décision. Grille diagnostique et feuillets d’accompagnement. Outil réalisé dans le cadre du projet Ferme amie des abeilles. Québec, Nature Québec. Grille diagnostique, 14 p.
- SHNVSL. 2015. Guide de conservation des amphibiens, des reptiles et de leurs habitats en milieu agricole Société d’histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent, Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec. 62 pages.