La connectivité écologique est définie comme étant le degré de connexion entre les divers milieux naturels présents au sein d’un même paysage, au niveau de leurs composantes, de leur répartition spatiale et de leurs fonctions écologiques.
Le paysage est composé d’une mosaïque dynamique de parcelles naturelles ou humanisées. À travers les ans, le paysage a été modifié et fragmenté par le développement. Afin de compenser les effets négatifs de la fragmentation des habitats naturels, les biologistes de la conservation ont conseillé d’accroître la connectivité entre les habitats. La conservation de corridors naturelsPortion donnée d’un paysage dont les composantes écologiques favorisent le déplacement d’espèces ciblées, ou le déroulement de processus écologiques, entre les noyaux de conservation. entre les habitats est essentielle afin de soutenir la diversité biologique dans un contexte de changements climatiques et d’assurer le maintien des services écologiquesBienfaits fournis par la nature rendant possible ou facilitant l’existence humaine (Daily et al., 1997). Ceux-ci peuvent être difficilement substitués lorsqu’ils sont altérés par des activités humaines. Ces services sont de quatre types : d’approvisionnement (ex. la nourriture qu’ils nous procurent), de régulation (ex. régulation du climat et des inondations, pollinisation), socioculturels (ex. bien-être associé à la nature) et de soutien (ex. les cycles biogéochimiques). à la collectivité.
Saviez-vous que le maintien et la restauration de la connectivité écologique représente une stratégie reconnue pour s’adapter aux changements climatiques?
Les milieux naturels sont au service de vos concitoyens : vous pouvez agir concrètement sur le bien-être de la population en favorisant la connectivité.
Pourquoi se soucier des milieux naturels et de leur connectivité?
Les impacts des changements climatiques auxquels vous êtes (ou serez) confrontés se font sentir sur les systèmes bâtis, les systèmes naturels et les systèmes sociaux. Il importe donc de se préparer adéquatement pour faire face à ces impacts.
Exemples d’impacts climatiques sur les systèmes bâtis, naturels et sociaux.
Tiré de Il faut s’en parler – Un guide de discussion pour les gouvernements locaux sur l’adaptation aux changements climatiques
Vous pouvez agir concrètement pour répondre à ces problématiques par un aménagement du territoire qui prend en compte les services écologiques rendus par la nature!
L’adaptation aux changements climatiques comprend toutes les actions ou mesures qui peuvent vous aider à vous adapter au climat observé ou prévu, ainsi qu’aux impacts collatéraux. Il peut s’agir de planifier en vue de tempêtes majeures, d’améliorer la capacité des systèmes de gestion des eaux pluviales, de favoriser les espaces verts en milieu urbain, etc.
« L’objectif de l’adaptation consiste à mieux gérer et à réduire votre vulnérabilité aux impacts nuisibles des changements climatiques, qu’il s’agisse d’une hausse du niveau de la mer, d’une hausse de la fréquence et de la gravité des événements météorologiques extrêmes, d’une pénurie d’eau ou de l’insécurité alimentaire ».
- Comité consultatif sur les services climatiques municipaux (CCSCM), 2020
Pour en savoir davantage sur l’adaptation climatique dans le contexte du processus décisionnel des gouvernements locaux, consultez Il faut s’en parler – Un guide de discussion pour les gouvernements locaux sur l’adaptation aux changements climatiques produit par le Comité consultatif sur les services climatiques municipaux (CCSCM), une initiative conjointe de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et du Centre canadien des services climatiques (CCSC).
Nous sommes tous intimement liés aux milieux naturels qui nous entourent. Pensons simplement au bien-être procuré par un séjour en nature, dont les bienfaits sur la santé physique et mentale sont largement documentés.
Pensons aussi aux milieux humides qui agissent comme des barrières naturelles lors des crues des cours d’eau. De véritables éponges! La préservation de ces milieux naturels permet de réduire l'impact des inondations. Selon Urgence Québec, au plus fort des inondations de 2017, 261 municipalités ont été touchées, 5 371 résidences inondées, 4 066 personnes évacuées et près de 400 routes endommagées. Les coûts pour cet épisode d’inondations s’élèvent à 360 M$ pour le gouvernement du Québec seulement.
Le patrimoine naturel subit de lourdes pertes à travers le monde, le Québec n’échappe pas à cette tendance. La destruction des milieux naturels entraîne des pressions grandissantes sur la biodiversitéDésigne l’ensemble des espèces vivantes et des écosystèmes de la terre ainsi que les processus écologiques dont ils font partie. et, conséquemment, des impacts majeurs sur les humains. Tout cela a des coûts de plus en plus importants…
Ces pressions se traduisent par :
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la dégradation de la qualité de l’eau de surface, entraînant un traitement plus coûteux pré-consommation ou qui oblige à restreindre la pratique d’activités récréatives;
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des épisodes de smog de plus en plus fréquents dans le sud du Québec, ayant un impact direct sur la santé respiratoire des citoyens;
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la diminution considérable du nombre d’insectes pollinisateurs, maillon indispensable à la productivité des cultures;
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la chute des stocks de poisson, nécessitant l’imposition de moratoires sur les pêches;
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une perte de biodiversité globale.
Pour en savoir davantage sur l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques, consultez le Résumé à l’intention des décideurs produit par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).
Nous héritons des décisions du passé, mais nous avons la possibilité d’agir avec les connaissances du présent!
Les milieux naturels sont de plus en plus fragmentésMorcellement graduel des habitats naturels en fragments distincts de plus en plus petits et isolés dans un environnement essentiellement modifié par l’humain. , ce qui nuit d’autant plus au maintien de la biodiversité et des services écologiques rendus.
Composés de quatre types, ces services essentiels rendus par la nature peuvent difficilement être substitués, sinon à coûts très élevés, lorsqu’ils sont altérés par des activités humaines:
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services d’approvisionnement (ex. nourriture, eau douce et matières premières);
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services de régulation (ex. régulation du climat et des inondations, pollinisation);
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services socioculturels (ex. loisirs, tourisme, bien-être associé à la nature);
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services de soutien (ex. habitats des espèces, diversité génétique, cycles biogéochimiques).
Comme l’indique la plateforme PhareClimat, les villes ont de la difficulté à allier les besoins socioéconomiques et les besoins des écosystèmes. Comment faire pour intégrer les biens et services écologiques dans la gouvernance municipale? C’est là qu’entre en jeu la connectivité écologique!Degré de connexion entre les divers milieux naturels présents au sein d’un même paysage tant au niveau de leurs composantes, de leur répartition spatiale et de leurs fonctions écologiques.
Dans ce contexte, il est attendu que les espèces fauniques et floristiques migrent pour s’adapter aux nouvelles conditions. Au Québec, ceci représente une migration de 45 km en moyenne par décennie vers le nord! Les corridors écologiques sont des voies de migration privilégiées, particulièrement où l’agriculture et l’urbanisation dominent.
Le réchauffement climatique accélère la perte, la dégradation ou la fragmentation de l’habitat. Maintenir la connectivité entre les noyaux d’habitat s’avère une solution des plus efficaces pour protéger la biodiversité dans ce contexte. Tout comme les humains dépendent des corridors de transport, la faune doit également se déplacer à travers les paysages. Groupe de travail sur l’adaptation et la biodiversité, 2018
Nul doute qu’il soit profitable de reconnaître et protéger des corridors naturels, mais que relient-ils réellement ? L’idée derrière la protection de corridors est d’intégrer un réseau écologique Réseau cohérent de composantes abiotiques, biotiques et de milieux naturels et semi-naturels du paysage, incluant des noyaux de conservation, des zones tampons et des corridors spatialement définis. Ce réseau est géré dans le but de maintenir ou de restaurer les processus écologiques, de manière à conserver la biodiversité et à favoriser l’utilisation durable des ressources naturelles. cohérent et interconnecté de composantes des milieux naturels et semi-naturels Habitat ou milieu qui a fait l’objet d’intervention humaine (ex. agricole ou forestière), mais qui présente tout de même une richesse biologique, botanique, ornithologique, etc. du paysage. Ce réseau inclut des noyaux d’habitats Milieu naturel de taille suffisante et de qualité acceptable pour servir d’habitat source pour plusieurs espèces caractéristiques d’une région ou certaines espèces focales. Ces milieux contribuent au maintien des populations d’espèces et abritent des écosystèmes suffisamment grands pour maintenir un régime de perturbations naturelles., des zones tampons Zone aux usages multiples, mais gérée de manière à protéger un noyau de conservation des influences et des impacts directs des activités humaines pour assurer son maintien. et des corridors spatialement définis.
L’alliance entre les instances municipales et les organismes de conservation, qui sont des experts dans le domaine de la protection des milieux naturels, est souvent gage de succès et d’efficacité. Vous avez sans doute un organisme actif dans votre localité! Les partenariats qui émergent permettent souvent de mener conjointement des projets inspirants.
Le Réseau de milieux naturels protégés (RMN) est un excellent point de départ pour identifier les acteurs de sa région. Le RMN regroupe plus de 70 membres intéressés par la conservation volontaire en terres privées. Dans la recherche d’alliés, les organismes de bassins versants (OBV), les tables de concertation régionales et les conseils régionaux de l’environnement (CRE) peuvent également s’avérer des ressources indispensables.
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin!»
La protection des milieux naturels génère des nombreux bénéfices
Il est fascinant de découvrir l’impact de plus en plus documenté de la nature sur la santé physique et mentale des êtres humains. Parmi les bénéfices en santé, notons la diminution des risques cardio-vasculaires, de dépression, de troubles anxieux, de déficit de l’attention, de stress, de haute pression et de pertes de mémoire… Même des médecins se mobilisent pour le verdissement urbain! En novembre 2019, une lettre signée par 127 médecins provenant de partout au Québec précisait que, selon des « centaines d’études, un verdissement urbain optimal qui viserait 40 % de canopée plutôt que les 10 à 20 % actuels des quartiers centraux de nos villes, pourrait diminuer d’environ 39 % la prévalence du stress [et] de 40 % le risque d’embonpoint ou d’obésité ».
Avez-vous essayé le shinrin-yoku ou « bain de forêt »? Cette pratique thérapeutique consiste à « s'immerger » dans la forêt afin de profiter de l'effet relaxant de certaines molécules, appelées phytoncides, qui sont diffusées par la végétation.
Les milieux naturels rafraichissent et purifient l’air et l’eau, permettent les activités récréatives favorisant l’activité physique et offrent un lieu de ressourcement. Pas besoin d’aller très loin, on peut très bien profiter de la nature en ville, comme le démontre CitiesWithNature!
Plus notre connaissance se raffine sur le monde du vivant, plus nous réalisons que la nature génère des bénéfices inouïs!
En termes de sécurité publique, nous savons que les milieux naturels riverains limitent les inondations en diminuant le ruissellement de l’eau et en captant le trop-plein. Un écosystèmeUnité écologique de base formée par le milieu et les organismes qui y vivent. sain est plus résilient face aux perturbations ponctuelles (ex. événements météorologiques extrêmes) et celles qui s’installent insidieusement (ex. espèces exotiques envahissantes).
Dans plusieurs municipalités québécoises, la qualité des paysages naturels d’intérêt passe par la protection des sommets et des versants, des paysages champêtres et des plans d’eau, ayant un impact sur l’attractivité de la région et l’activité économique liée au tourisme. Ces éléments, esthétiques à l’origine, contribuent au maintien de la biodiversité.
Ces bénéfices ou services écologiques rendus peuvent être chiffrés quoique les calculs s’avèrent souvent complexes – leurs valeurs monétaires devraient donc être prises en compte! En 2014, à l’échelle mondiale, la valeur des services rendus aux humains par la biodiversité s’estimait à 125 000 milliards de dollars américains par an! Dans les faits, cette valeur est inestimable car la vie sur terre ne pourrait être maintenue s’il n’y avait plus de milieux naturels.
On souligne la valeur économique des services écosystémiques depuis longtemps! Consultez le célèbre article publié par Costanza et al. en 1997 dans la revue Nature : The value of the world's ecosystem services and natural capital
Plus près de nous, une équipe associée à Ouranos et à l’Institut des sciences de la forêt tempérée, de l’Université du Québec en Outaouais, a révélé La valeur économique des écosystèmes naturels et agricoles de la Communauté métropolitaine de Québec et de la Table de concertation régionale pour la gestion intégrée du Saint-Laurent (2019). Selon ce rapport « le capital naturel de la CMQ et de la TCRQ génère un total de plus de 1,1 milliard de dollars de bénéfices annuels provenant de 14 des services écosystémiques évalués, en plus de stocker du carbone pour un total d’environ 19 milliards de dollars dans ses arbres, ses terres humides et ses sols. »
La valeur économique de la Ceinture et trame bleue du Grand Montréal a également été estimée par des chercheurs pour le compte de la Fondation David Suzuki (2015).
Le retour sur l’investissement est important!
L’inaction quant à la protection des milieux naturels et de connectivité écologique génère des coûts insoupçonnés.
En termes de sécurité routière, au Canada, on évalue à 45 000 le nombre d’accidents de la route par année avec la grande faune. Sans compter les pertes de vie humaine, chaque collision avec un orignal est évaluée à environ 65 000 $. Les routes sont parmi les infrastructures qui contribuent le plus à fragmenter les paysages; les routes scindent les corridors utilisés par la faune et nuisent inévitablement au déplacement des espèces. Les risques de collision avec les véhicules s’en trouvent ainsi décuplés! La prise en compte de la connectivité faunique lors de la réfection de certaines infrastructures routières peut réduire significativement les collisions, sans demander des investissements colossaux.
Pourquoi investir dans la protection des milieux naturels? L’exemple probant de la Ville de New York démontre que le retour sur l’investissement en vaut la peine! Un partenariat à plusieurs niveaux a mené à une entente historique en 1997 pour la protection des milieux naturels d’un vaste bassin versant. Objectif : assurer l’approvisionnement en eau potable non filtrée d’excellente qualité pour 9 millions de citoyens. Plutôt que de construire des infrastructures de traitement des eaux aux coûts de 8 à 10 milliards de dollars, l’analyse a démontré la pertinence d’investir dans la protection de la ressource en amont du robinet.
La démonstration n’est plus à faire… Les effets bénéfiques des espaces verts urbains pour la santé physique et mentale sont bien documentés. L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a d’ailleurs fait état de la recherche sur la valeur des services écosystémiques urbains liés à la santé humaine en 2017 : « Il ressort des études qui ont été analysées que les effets bénéfiques de la présence de diverses formes de nature […] ont une valeur économique au moins égale aux coûts évités en dépenses de santé ainsi qu’aux autres coûts sociaux. »
Quand tous les coûts évités sont mis en lumière, les avantages d’investir dans la protection des milieux naturels sont évidents.
Le Fonds des municipalités pour la biodiversité permet de faire un pas en ce sens! Cette initiative de la Société pour la nature et les parcs du Canada – section Québec (SNAP Québec), en collaboration avec la Fondation de la faune du Québec, permet aux municipalités, villes et MRC de contribuer aux grands défis environnementaux par la réalisation de projets de protection et d’amélioration des milieux naturels sur leur territoire.
Il est évident qu’investir dans la protection des milieux naturels est une décision économique éclairée.
Avant de restaurer, préserver l’existant!
Bien que la restauration de corridors écologiques soit une mesure d’atténuation souhaitable, elle s’avère parfois difficile à réaliser selon l’occupation du territoire. Un bon exemple est l’élaboration, par Nature-Action Québec (NAQ), d’un cadre de planification d’un réseau d’interconnexions entre les milieux naturels des cinq montérégiennes de la Rive-Sud de Montréal. Dans ce cas, la trame agricole intensive complexifie la connectivité écologique. Toutefois, les multiples efforts, entre autres les efforts de mobilisation des acteurs du milieu, ont permis de « développer des stratégies de financement permettant la tenue d’études, la mise en place d’infrastructures de restauration et l’intégration financière, réglementaire et technique de la restauration de la connectivité écologique » (Cormier et collab., 2012).
Comme démontré par les études sur la valeur monétaire des services écologiques rendus s’ils étaient internalisés à l’économie de marché, leur contribution peut être évaluée jusqu’à plus de 20 fois celle de champs en culture!
Marais |
11 200 $ / ha / an |
Forêts |
4 800 $ / ha / an |
Prairies |
2 700 $ / ha / an |
Haies et petits boisés |
1 500 $ / ha / an |
Pâturages |
1 400 $ / ha / an |
Plans d’eau |
1 400 $ / ha / an |
Parcs urbains |
800 $ / ha / an |
Champs cultivés (variable selon les cultures) |
<500 $ / ha / an |
Estimation de la valeur monétaire des services écologiques rendus par différents types de milieux dans la plaine du Saint‑Laurent (tiré des Orientations gouvernementales en matière de diversité biologique, 2013).
Bien sûr, il faut produire des aliments pour se nourrir. À tout le moins, ces chiffres mettent en lumière l’importance économique des milieux naturels. Il est plus profitable de préserver les milieux naturels que les restaurer. Cela dit, la restauration a certainement sa raison d’être. Les avantages de la restauration peuvent s'avérer supérieurs aux coûts, dépendamment des objectifs, du degré de dégradation, du type et de l’emplacement de l’écosystème, ainsi que des coûts d’opportunité.
Le rapport préparé par l’OCDE intitulé « Financer la biodiversité, agir pour l’économie et les entreprises » indique que chaque dollar investi dans la restauration pourrait rapporter entre 7 et 30 fois plus!
Gardons toutefois en tête que les opportunités de maintenir la connectivité seront de moins en moins nombreuses dans un futur rapproché, tandis que les coûts seront de plus en plus élevés.
Pour en savoir plus sur le Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques et l’aide financière offerte, visitez le site du MELCC.
Obligations légales de protéger certains milieux naturels
Il y a une multitude de lois, de conventions, d’objectifs, de résolutions, de stratégies, de plans d’action et d’orientations qui traitent de l’importance des milieux naturels et de leur connectivité. Ces outils se déclinent à tous les niveaux, tant à l’échelle internationale que locale. Malgré les obligations légales et la portée des outils disponibles, il est du devoir de chacun de protéger la nature!
Nous vous présentons ci-dessous certains engagements internationaux, canadiens et québécois en ce qui a trait à la diversité biologique, à la protection des milieux naturels, ainsi qu’à la connectivité écologique.
Remerciements
Cette section a été rédigée par Corridor appalachien en collaboration avec les membres du comité de rédaction :
- Charles-David Babin, ministère des Affaires municipales et de l’Habitation
- Marc-André Guertin, enseignant au Centre universitaire de formation environnement et développement durable (CUFE), Université de Sherbrooke
- Martin Joly et Virginie Lafontaine, ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
- Kateri Lescop-Sinclair, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
- François Lestage, MRC de Marguerite-D’Youville
- Cynthia Patry, Conservation de la nature Canada
- Josiane Pouliot, Ville de Magog
Corridor appalachien tient à les remercier chaleureusement pour leur apport au contenu.